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Pourquoi la beauté nous fait tant de bien

Ambleteuse : couple au coucher du soleil 02

par Charles Pépin, philosophe

La beauté n’est pas un simple décor agréable. Elle est une expérience vitale, un choc qui nous reconnecte à l’essentiel et redonne du sens à notre existence. Elle « sauve » parce qu’elle nous arrache au quotidien et nous offre un instant d’émerveillement.


Dans les Hauts-de-France, cette théorie prend une résonance particulière. Qui n’a jamais été bouleversé par le lever du soleil sur la baie de Somme, lorsque les oiseaux envahissent le ciel et que la mer se retire en silence ? Ce n’est pas seulement « joli » : c’est une rencontre avec le monde, une émotion brute.


La beauté nous relie. Devant les vitraux flamboyants de la cathédrale d’Amiens ou face aux falaises de craie du Cap Blanc-Nez, on ressent que d’autres, avant nous, ont admiré la même lumière, la même grandeur. On fait partie d’une histoire commune.


Elle nous arrête aussi. À une époque où tout va vite, contempler les champs de tulipes du Val de Scarpe ou les hortillonnages d’Amiens impose un ralentissement. On oublie les écrans et les notifications pour se laisser happer par les couleurs et les reflets de l’eau.


La beauté console. Lorsqu’on traverse un moment difficile, une balade dans les forêts de Compiègne ou de Mormal apaise. Le bruissement des feuilles, la majesté des arbres rappellent qu’il existe une harmonie plus vaste que nos soucis.


Elle inspire enfin. En découvrant les fresques murales du street art à Boulogne ou à Roubaix, on ressent l’envie de créer, de participer à ce mouvement collectif qui rend nos villes vivantes.


En somme, la beauté n’est pas un luxe. Elle est un souffle. Dans les paysages, le patrimoine et même dans les gestes de ceux qui cultivent leur terroir, elle nous rappelle que la vie est plus riche que l’utilitaire.

Charles Pépin a raison : la beauté nous sauve. Et dans les Hauts-de-France, elle est partout, pour peu que l’on prenne le temps de s’y ouvrir.

Le Cateau-Cambrésis : musée Matisse 21

"Un tableau doit procurer une satisfaction profonde, le repos et le plaisir le plus pur de l'esprit comblé."

Henri Matisse