Gerberoy, dans l’Oise, en Hauts-de-France est un village classé parmi les plus beaux villages de France.
La destination rêvée pour les amoureux… et les amateurs de fleurs et des roses. Ruelles pavées, maisons anciennes des XVIIe et XVIIIe siècles, rosiers grimpants, glycines, jardins à l’italienne : Gerberoy est un petit écrin de verdure pimpant et tranquille !
Gerberoy, village du peintre Henri Le Sidaner
En 1901, lorsque le peintre Henri Le Sidaner exprime le souhait de s’installer à la campagne (comme le fit son ami Claude Monet à Giverny), le sculpteur Rodin lui suggère la tranquillité́ et le charme d’une maison du village de Gerberoy. Il est séduit d’emblée. La propriété, dont les jardins et le verger recouvrent les ruines d’une ancienne citadelle, a les attraits d’une belle endormie qui ne demande qu’à s’éveiller. Henri Le Sidaner s’y attachera 40 années durant. Il consacrera alors sa vie à ses jardins de Gerberoy et à la peinture, les uns étant intimement liés à l’autre. Dès son installation dans le village, il incite les villageois à planter des rosiers partout et à rendre coquets chaque petit coin du village, chaque maison et chaque ruelle. Le résultat de cette « révolution villageoise » est aujourd’hui sous vos yeux : des rues aux allures de roseraie…
Depuis très peu de temps, les jardins du peintre sont ouverts au public. La visite commence par l’atelier du peintre, où le temps s’est arrêté en 1939, date de sa disparition. Les lieux sont restés en l’état : boiseries aux teintes chaudes, chevalets dressés vers la lumière, livres, croquis et sculptures alignés sur les étagères. La magie se poursuit en parcourant le chemin qui mène aux jardins, puis à l’angle de la Maison Bleue si souvent peinte par l’artiste. Les maisons, les toits, la vue, tout est tel que Henri Le Sidaner l’a peint. L’atmosphère est identique.
Les jardins du peintre Henri Le Sidaner
Derrière la collégiale Saint-Pierre, une petite porte donne accès aux jardins ; on la franchit pour arriver sur une terrasse qui domine le village. Les 4 000 m2 de jardins s’ordonnent sur trois niveaux qui s’échelonnent en terrasses vers la maison du peintre.
À gauche une charmille, plus loin des massifs de buis, puis une tonnelle de glycines, passage odorant vers le jardin blanc. Le très beau buste de Camille, l’épouse du peintre, nous accueille dans cet univers fleuri aux teintes pastel – hortensias blancs, tulipes, jonquilles. Une subtile réalisation imaginée par le peintre qui souhaitait conserver l’aspect faussement sauvage de cet espace maintes fois représenté dans son œuvre. Un dernier détour par le promontoire qui surplombe la propriété, et la visite s’achève sur un sentiment d’urgence : celui d’aller admirer les œuvres de l’artiste pour y retrouver tel quel l’enchantement de ses jardins.
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